Des images kaléidoscopiques, des paysages et des créatures de la nature à l'honneur : voici le clip du morceau Into the trees extrait de l'album Creatures of an hour de Still Corners...
mercredi 30 novembre 2011
vendredi 25 novembre 2011
Fránçois & The Atlas Mountains - E VOLO LOVE
L'album E Volo Love de Fránçois & The Atlas Mountains sorti le 3 octobre chez Domino n'est pas passé inaperçu et pour cause, une telle invitation au voyage, ça ne peut laisser indifférent...
Cet album ose le mélange et foisonne d'influences créant une musicalité magique qui ne donne jamais l'impression d'un fouillis.
Un titre qui se lit dans les deux sens en un palindrome mi-italien, mi-anglais... des paroles faisant des allées et venues entre la langue française et la langue anglaise, des percussions africaines qui flirtent avec des touches electro, folk ou franchement pop...les chemins empruntés n'en finissent pas de se multiplier et pourtant jamais on ne se perd.
Un titre qui se lit dans les deux sens en un palindrome mi-italien, mi-anglais... des paroles faisant des allées et venues entre la langue française et la langue anglaise, des percussions africaines qui flirtent avec des touches electro, folk ou franchement pop...les chemins empruntés n'en finissent pas de se multiplier et pourtant jamais on ne se perd.
En se penchant sur l'univers de Fránçois Marry , on comprend mieux la richesse et la diversité des influences présentes sur l'album. Originaire de Saintes en Charente Maritime, il étudie à Bordeaux et passera ensuite six ans dans la ville de Bristol en Angleterre. Là, il colle une annonce sous forme dessin (autre talent de Fránçois) déclarant son intention de participer à la scène locale. Les rencontres se multiplient et la magie du DIY opère...
Ses pas l'emmènent aussi jusqu'au Sénégal. C'est donc fort de tout ce périple que Fránçois revient en "terre Saintes" et entouré de Amaury Ranger, Pierre Loustauneau et Gérard Black, E Volo Love peut prendre son envol.
(Pour plus d'info sur l'histoire et la discographie de François and the Atlas Mountains rendez vous ici sur le site officiel du groupe)
Sene, cueilleur de palmes - Aquarelle de Fránçois Marry |
Avec Soyons les plus beaux en morceau d'ouverture, la couleur de l'album s'annonce résolument chaleureuse. Les percusssions africaines associées à la voix de Fránçois Marry touchent en plein coeur. L'espoir est communicatif et un instant on pourrait se croire les plus beaux...
Sur Muddy heart, morceau chanté en anglais, on retrouve cet entrain mêlé d'une poésie qui n'est pas pour nous déplaire. I'm trying to please you entonne-t-il à plusieurs reprises dans un rythme très envoûtant. Ce morceau parle d' un amour que Fránçois essaye de choyer et de préserver malgré la distance et le tumulte provoqué alors par la jolie tournée qu'il vivait aux côtés du groupe Écossais Camera Obscura.
Alors que l'énergie explose sur de nombreux morceaux (Piscine, City kiss) la mélancolie plus contemplative fait aussi partie du voyage. La langue française s'y prête divinement bien. Bail Eternel traite de ces lieux qu'on a habités au fil des années et qui à leur tour nous habitent encore parfois. Le grain de voix fait bien sûr penser à Dominique A. Dans cette veine, c'est sans surprise et avec paisir que l'on écoute la voix de Fránçois s'associer à celle de Françoiz Breut sur Cherchant des ponts.
La ballade Do you want to dance sonne comme une dernière danse qui n'en finit pas....plaisir infini...
A l'image de la couverture de l'album, on se sent comme Icare attiré par l'éclat du soleil dégagé par la musique mais l'issue est belle: à l'écoute d' E Volo Love, on se réchauffe sans jamais se brûler les ailes...
Le groupe est en tournée et jouera le 1er Décembre prochain au Marché Gare à Lyon. A ne pas louper, d'autant qu'il paraît que les concerts dégagent une certaine magie et que l'énergie déployée sur scène est communicative et très intense!
L'album est en écoute ici :
François & The Atlas Mountains - photo Lola Pertsowski |
mardi 15 novembre 2011
mixtape - novembre 2011
Voici donc une nouvelle sélection de morceaux en écoute...
Alors que Jarvis Cocker, leader charismatique de Pulp, avait coutume de mentionner "N.B.: Do not read the lyrics while listening to the recordings" sur ses albums, j'ai envie de détourner un peu ses mots et d'appliquer cette idée à l'écoute d'une mixtape en disant "Do not read the tracklist while listening to the songs"... Oui ne pas lire la liste des chansons de cette compilation en l'écoutant pour que seul prédomine le plaisir des oreilles, pour ne pas anticiper le morceau d'après... pour simplement se laisser bercer par les sonorités... Enfin, c'est une suggestion, écoutez comme bon vous semble!
Bonne écoute!
samedi 12 novembre 2011
League - How do I know EP
Voilà ce qu'il se passe lorsque deux étudiants, l'un en architecture et l'autre en journalisme décident de tout plaquer : ils plantent une tente sur une plage et forts de cette expérience ils font de la musique...
Originaires de Los Angeles et Londres, les membres de League sortent leur 2ème EP. Une synth pop ensoleillée qui n'est pas sans rappeler The Smith Westerns...
mercredi 9 novembre 2011
Jens Lekman et Bon Iver au Pitchfork festival, Paris, 29 octobre 2011
Le festival du célèbre site US Pitchfork qui s'est produit pour la première fois en Europe dans la Grande Hall de la Villette à Paris n'est pas passé inaperçu les 28 et 29 octobre dernier. C'est la date du samedi qui a retenu toute mon attention car ce soir-là Jens Lekman et Bon Iver figuraient à l'affiche co-programmmée par Justin Vernon (alias Bon Iver ) lui-même.
Jens Lekman s'est produit seul accompagné d'un batteur. Son concert s'est agréablement ouvert sur le morceau I saw her in the anti war demonstration. La voix est sublime et le ton généreux... Jens Lekman me touche mais je m'attendais à le voir arriver avec davantage de musiciens sur scène, voire même des choristes pour mieux servir l'orchestration de ses morceaux. Les morceaux sont donc joués dans une version plus simple avec pour tout accompagnement une guitare et la batterie pour la première partie du concert. Quelques parties samplées sont ajoutées sur les derniers morceaux joués . En toute simplicité et toujours avec l'authenticité qui catactérise Jens Lekman, des passages du concert se révèlent très entraînants : le "Bomp-a-bomp-a-bomp-a-bomp-a-bomp-a-bomp-a-bomp!" repris en choeur par une partie du public sur A sweet summer's night on Hammer hill fait palpiter le coeur des amateurs de la musique de Jens Lekman et l'extrait de son dernier EP An argument with myself (en vidéo ci-dessous) envoie quelques touches de soleil dans une hall de la Villette bien trop grande pour accueillir un concert qui aurait certainement pris une ampleur plus délicate dans un cadre plus intimiste. La simplicité de la représentation aura eu le mérite de présenter les morceaux dans une version très douce et joliment minimaliste: Black Cab en version acoustique reste un très beau souvenir de cette soirée....
Et la joie pour moi de voir enfin Jens Lekman sur scène...
Et la joie pour moi de voir enfin Jens Lekman sur scène...
L'évènement très marquant de la soirée fut la prestation très attendue de Bon Iver. Le public, en grande partie anglophone, barbu et vêtu de chemises à carreaux était venu en masse pour écouter le magnifique concert joué par Justin Vernon et 8 de ses musiciens. Les instruments présents sur scène sont d'une grande richesse et d'une grande variété: guitare, double batterie, violons, trombone, clarinette, trompette, une sorte de saxophone pour ne citer qu'eux... La mise en lumière est également très réussie.
Lorsque les premières notes de Perth ont été jouées, un frisson d'émotion a parcouru l'assemblée. Une émotion qui ne nous quittera pas tout au long du concert tant la voix de Justin Vernon associée au jeu quasi millimétré de chaque instrument dégage une beauté d'une rare intensité. Le jeu sur scène est vraiment impressionnant et donne un son au rendu majestueux, parfois épique toujours bien maîtrisé en une force retenue qui se déploie et s'élance juste au bon moment sans jamais en faire trop. Chaque roulement de tambour est mesuré, chaque sonorité tellement nette. Tout cela donne une justesse magnifique créant ainsi une harmonie divine. La Grande halll de la villette aura pris des allures de cathédrale ce soir-là et lorsque le public est invité à reprendre en choeur les paroles "What might have been lost" sur le morceau The wolves (Act I and II), la sensation de communion est envoûtante.
Bon Iver offre sur scène un voyage qui porte les noms de Perth, Calgary, Emma et parvient à toucher une certaine grâce qui va droit au coeur... En un mot, magique...
mercredi 2 novembre 2011
Sutja Gutiérrez, retour sur le concert maison à Lyon
Le 22 octobre dernier, Sutja Gutiérrez nous faisait la joie de venir sur Lyon. Organisé par Perspectives Irrationnelles, le concert s'est tenu dans un joli appartement ancien de Lyon: hauts plafonds, cheminées, et grands miroirs ont ainsi offert un cadre chic et cosy à Sutja. Une ambiance tamisée et friendly pour un concert intimiste...
Des petites lumières pour nous mener jusqu'à Sutja Gutiérrez qui ,c'est certain, a bien illuminé la soirée avec ses morceaux tour à tour dansants, hypnotiques, toujours captivants.
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